Patrouille rurale

Patrouille rurale

dimanche 10 octobre 2010

Photo du jour (2)

La photo du jour devrait plutôt être présentée comme photo de la semaine puisqu'elle date de lundi dernier alors que les élèves montaient leur cheval en carrière.
Comme la précédente photo publiée le 7 octobre (ici), cette prise de vue est garantie sans trucage :-)

Le retour du soldat – Lex… ington (3)

Le Français Nicolas Andréani (avec Idefix de Braize) a remporté hier samedi la médaille de bronze des championnats du monde de voltige lors des Jeux Equestres Mondiaux à Lexington (USA) avec un programme libre qui avait pour nom "Le retour du soldat après la guerre".

L’occasion de revenir sur le Lex 'national' de l’école de gardes à cheval :-)

samedi 9 octobre 2010

Une semaine en images (3)

Alors que se termine (déjà !) la cinquième semaine, voici (enfin !) l’album photo qui résume en une vingtaine de clichés la troisième semaine à l’école. Une semaine avec au menu dressage du cheval de police, ramassage de foin dans les prés, marche au pas, exercices équestres, séance de sport, cours de droit et habituels travaux aux écuries.
Et c’est ici.



La p18

Les 33 élèves de la p18, dix-huitième promotion de l’Ecole de Gardes à Cheval de Soissons, en une photo, à l’occasion de la séance de sport du mercredi 6 octobre 2010.

vendredi 8 octobre 2010

Kärcher

Depuis jeudi matin, les élèves de l’école sont scindés en deux parties. D’un côté, 19 élèves à 787 km de Soissons, en police route à Uzès (à l’occasion des Finales Nationales d’Endurance Jeunes Chevaux 2010). De l’autre, 14 élèves dont 5 de garde à Soissons.

Si parfois les élèves en poste à Uzès voient passer deux chevaux toutes les heures, à Soissons les travaux ne manquent pas. En sus des habituelles tâches (soins quotidiens des chevaux), les élèves de garde se sont lancés dans des travaux d’envergure : nettoyage des murs de la sellerie, tri des sacs de pansage, nettoyage des tapis de sol des salles de classe, passage au Kärcher de la dalle en béton qui jouxte les écuries …
A ce rythme, les élèves partis à Uzès ne vont pas reconnaître leur école au retour !



Quant à la dalle de béton, elle change vraiment de couleur :-)

L’escargot sur le chemin (3)

Non, l’escargot n’est pas lent ! Il prend seulement le temps de trier ses prises de vues. :-)
Voici donc le troisième volet des photos prises durant la marche de 30 kilomètres du jeudi 6 septembre. Soit 23 photos.
Et c’est ici !

jeudi 7 octobre 2010

Prêts ? … Tirez !

Découverte du tir pour les élèves mardi dernier. Du tir, du vrai, avec des armes de police, type 357. La formation prend du plomb ! ... Les élèves ont adoré.

Un petit album d’une quinzaine de photos à cette page.

Photo du jour (1)

Bon, autant être franc, ce n'est pas exactement une photo du jour mais ... une photo du jour d'avant le jour d'avant ... :-)
Oui, les journées sont trop courtes pour pouvoir réellement trier les photos du jour dans le jour :-(

Donc une photo du lundi 4 octobre, prise durant le cours de DCP.
Je précise qu'il s'agit d'une photo et non d'un quelconque trucage.

mercredi 6 octobre 2010

DCP

DCP pour Dressage du cheval de police, le cours que les élèves ont eu avant-hier toute la journée et hier en matinée, un cours durant lequel on apprend le maniement d'un cheval dans une action de police. Un cours où ils apprennent à contrôler et maîtriser un individu sans descendre de cheval.
Exercice moins simple qu'il n'y paraît : le cheval ne doit pas dévier de sa ligne et la personne maîtrisée ne doit pas passer sous les sabots du cheval.

lundi 4 octobre 2010

Phrase assassine

Il est parfois des petites phrases assassines qui créent de grands malaises.
Depuis la seconde semaine de cours, des tensions sont parfois nées entre élèves du fait de propos bêtement colportés. Jusqu’à entraîner des réactions parfois vives et des situations assez critiques.
Jusque là, j’entendais cela d’une oreille assez distraite, ne comprenant pas bien l’intérêt de la chose d’autant que le résultat est synonyme de division et non de solidarité.
Lors d’un voyage, j’ai retenu le propos d’un moine népalais croisé dans un monastère : « Si l’on te rapporte un propos qui te touche, souffle le froid en l’ignorant. Si tu veux qu’il blesse un autre, souffle le chaud en le colportant ».
Evidemment, quelques élèves ont soufflé le chaud :-(

Depuis le début de la semaine passée, mon regard a pourtant changé. Parce que le propos soufflé me concerne.
Une élève a laissé entendre à certains de ses camarades que je n’étais pas fiable, qu’il fallait « se méfier », en clair que ce que je recueillais dans le cadre de mon travail pouvait arriver aux oreilles de la direction de l’école. Sur le coup, quand les propos m’ont été rapportés, j’ai soufflé le froid. Mais au fil des jours, j’ai trouvé que les paroles initiales étaient outrageuses.
Déjà avec la p14, une élève avait tenu un tel propos. Mais c’était au terme de la première semaine et cela émanait d’une élève sur laquelle j’avais dès le départ porté un jugement plutôt négatif. Cette fois, le propos est tenu au cours de la quatrième semaine par une élève sur laquelle j’ai porté un jugement positif. Peut-être est-ce pour cela que le propos m’a cette fois particulièrement touché.

D’un côté, un directeur qui me dit : « Hmm, Photographe, t’as pas intérêt à les aider sinon tu vas pomper ! » ou « Photographe, je te trouve trop proche des élèves ! », et de l’autre côté une élève qui dit « Méfiez-vous ! ». Si les mots du directeur me font sourire, ceux de l’élève font bien plus que me troubler car ils remettent en cause l’honnêteté intellectuelle avec laquelle j’accomplis mon travail.
Ce qui ramène à mon préambule : « Il est parfois des petites phrases assassines qui créent de grands malaises. »

dimanche 3 octobre 2010

Histoire de paille

Certains vont sûrement trouver que je parle souvent de paille sur ces pages. … Difficile cependant de faire autrement quand on parle de chevaux. :-)

Voici donc un petit album photo de 16 photos pour parler de quatre semaines avec les élèves et au milieu des brins de paille.
C’est à cette page.

Premier bilan

Pour la première fois depuis quatre semaines, j’ai choisi de ne pas aller à l’école aujourd’hui. J’y ai passé en moyenne 7h45 par jour depuis la rentrée, samedi et dimanche compris et … j’ai besoin de souffler. D’autant qu’à ces heures de présence (et de travail !), je dois rajouter 1h30 d’écriture quotidienne et autant de temps pour le tri photographique, sans oublier le temps pour me rendre à l’école. Soit plus de 300 heures depuis le 6 septembre.

Et qu’est ce que je retiens de tout ce temps passé, de toutes ces impressions collectées, de tous mes échanges ?
En premier lieu, quoique je le savais déjà, c’est que plus on approfondit et plus il y a matière à approfondir. J’avais survolé la formation avec un œil de photographe en 2008-2009, je la vis avec un œil d’observateur en 2010 et ça n’a strictement rien à voir. Au terme de ce premier mois, je retiens surtout que cette formation n’est pas destinée à ceux qui manquent de volonté. Celui ou celle qui y vient « en touriste » va assurément perdre son temps, voire être un fardeau pour ses camarades. Cette formation donne des clefs, encore faut-il vouloir les mettre dans les bonnes serrures !
En second lieu – quoique je le savais déjà aussi –, c’est qu’il n’y a pas mieux pour un observateur extérieur que l’intégration et le partage pour voir, savoir et comprendre. Et éventuellement juger. C’est une lapalissade, mais ô combien de personnes édictent des avis sans étayer, jugent sans avoir pris le temps de comprendre. Victor Hugo, dans L’Homme qui rit, a écrit : « Il est effrayant de penser que cette chose qu'on a en soi, le jugement, n'est pas la justice. Le jugement, c'est le relatif. ». Juger un comportement, un acte, c’est éminemment difficile. Bien sûr, il me sera rétorqué que ma présence parmi les élèves change plusieurs choses, notamment au niveau des comportements. La réflexion n’est pas nouvelle. J’en reparlerai prochainement.
En troisième point, je n’ai pas quitté un seul instant mon œil de photographe. J’ai souvent débattu avec des collègues sur le fait que l’on puisse, ou pas, faire le tour complet d’un sujet. J’ai toujours pensé et défendu l’idée que c’était impossible. Que du fait des objectifs dont nous disposons, des positions que nous pouvons adopter, des vitesses et profondeurs de champ que nous pouvons choisir, des lumières qui s’offrent à nous, et bien sûr du sujet, il y a une infinité de possibilités. Je continue donc à découvrir de nouveaux angles, de nouveaux cadrages et je pense que je suis loin d’avoir étudié toutes les possibilités, notamment lors des patrouilles tant pédestres qu’équestres qu’effectueront les élèves. Ce qui m’encourage à poursuivre dans cette voie.

En résumé, un mois que je n’ai pas du tout vu passer ! Et je ne suis pas le seul. Hier, une élève venue du sud de la France à laquelle je disais que se terminait la quatrième semaine m’a répondu : « Déjà !? Eh bien finalement je me suis bien habituée au climat picard ! ».

samedi 2 octobre 2010

Au carré !

Hier après-midi vendredi, je me suis rendu à l’école avec l’intention de photographier les élèves que je n’avais pas encore pris en photo à cheval. J’avais décidé de tenter d’être créatif sous quelques rayons de soleil, d’autant qu’octobre venant, la pluie risquait bientôt d’être bien plus présente et de moins favoriser les prises de vues en extérieur.
Je trouvais une école vide. Hormis les élèves de garde occupés à aligner un tas de fumier, pas un élève n’est venu monter son cheval au cours de l’après-midi !
Envolée alors l’idée de tenter de trouver de nouveaux angles de vue. A mon grand désarroi. Et sans que je comprenne vraiment pourquoi plusieurs élèves sont venus le matin et aucun l’après-midi.
Je me retrouvais donc avec les élèves de garde auprès d’un tas de fumier qu’il fallait aligner. Pas grandiose comme décor photographique !

Toujours mû par le souci de savoir ce que ressentent les élèves en faisant les travaux qui leur sont demandés, j’ai moi aussi tantôt pris la pelle, tantôt pris la fourche. Bon autant être franc, il y a quand même plus sexy comme job un vendredi après-midi ! D’autant que les odeurs de fumier, ça n’est pas non plus tip top. C’est aussi assez physique comme activité.

On peut également se demander ce que vient faire le fait de mettre au carré un tas de fumier dans une formation professionnelle destinée à devenir garde équestre … Question que les élèves se posent. Et moi aussi. Enfin, que je me posais.
Ce n’est pourtant pas uniquement pour passer le temps que l’on demande ce travail aux élèves. J’ai en souvenir d’avoir rendu visite à une élève de la p14 en stage à la brigade équestre du Château de Versailles. Une des occupations de la brigade était de s’occuper des chevaux. Donc de curer les boxes. Et le fumier était régulièrement mis dans des bennes. Et Château de Versailles aidant, il fallait que le fumier soit rangé, tassé, aligné au carré … au même titre que les arbres des allées royales furent alignés par le jardinier André Le Nôtre en 1661 ou les décors par l’architecte Jules Hardouin-Mansart.
En bref, savoir aligner un tas de fumier peut-être aussi utile pour leur emploi de demain que de savoir dresser un procès-verbal sans descendre de cheval !



Et je retiens que malgré cet exercice, les élèves de garde n'ont pas perdu le sourire !

vendredi 1 octobre 2010

Une semaine en images (2)

Dimanche, ce seront quatre semaines que les élèves ont déjà passées à Soissons. Pourtant, les choses sérieuses n’ont peut-être pas encore commencé. La semaine qui débute lundi s’annonce riche en découvertes.
Mardi, les élèves vont découvrir le maniement des armes et ils vont tirer au stand de tir : une première pour la quasi-totalité de la promotion.
Jeudi, dix-huit élèves vont partir en mission à Uzès dans le Gard, à l’occasion des Finales Nationales d’Endurance Jeunes Chevaux 2010 au cours desquelles ils devront faire de la police route durant trois jours. Finis les cours au tableau noir et les simulations sur le parking de l’école, cette fois c’est du vrai : LA découverte de ce que pourra être leur futur métier dans sept mois.

En attendant ces nouvelles expériences, retour en images sur la seconde semaine à l’école.
C’est à découvrir ici.

Pour découvrir les Finales d’Endurance Jeunes Chevaux, c’est ici.



Bienvenue en Picardie !

Evénement marquant de la journée du jeudi 30 : c’était la première vraie journée "picarde" pour les élèves. C’est-à-dire pluie la nuit, pluie le matin et quelques rayons de soleil en fin de journée, sans oublier les odeurs très particulières de la toute proche usine betteravière.

Hier, quelques préoccupations professionnelles ne m’ont laissé que deux heures trente de disponible pour passer à l’école :-(
Je n’ai donc été que spectateur d’une activité à laquelle je n’ai pas mis la main à la pâte : le curage des boxes.
Pour être exact, la journée était double : curage de box le matin pour les uns et travail des chevaux pour les autres. Et l’inverse l’après-midi.

La carrière étant bien humide, il a fallu nettoyer les chevaux après les exercices. Ce qui au final donne une journée bien remplie (et fatiguante) !
Quant à moi, il va falloir que je me calme sur les photos. Quoique n'ayant passé que peu de temps à l'école hier, je suis rentré chez moi avec plus de 120 photos. :-/