Journée banale en Picardie : il y avait un brouillard pesant (c’est mauvais pour les arrières plans photographiques …), une pluie fine occasionnelle (c’est mauvais pour la lentille frontale de l’objectif …) et une température fraîche (c’est mauvais pour la santé …).
Journée banale à l’école : un cours d’alimentation en matinée remplacé par une interrogation (ça devient une habitude puisque c’était déjà le cas le cours précédent … et les élèves se languissent du cours) et des patrouilles équestres et pédestres l’après-midi.
Une journée un peu plate en somme …
Tintin et Myanmar en patrouille à Cuffies :
Rash et Mozart en patrouille à Soissons :
L'Ecole de Gardes à Cheval de Soissons-Cuffies (Aisne) forme en sept mois à l'utilisation du cheval dans la police, l'environnement et la surveillance. A raison d'une photo par jour et de quelques mots, ce blog retrace ma vie avec la promotion 18 (09/2010-03/2011) à l'occasion de la réalisation d'un ouvrage sur cette formation.
Patrouille rurale
lundi 28 février 2011
Le temps de suspension
Week-end très calme à l'école où la majorité des élèves ont fait un dernier retour en famille avant d'entamer ce matin les 25 derniers jours à l'école.
Quelques élèves sont venus monter ou longer.
J'ai retenu une photo pour parler de samedi, celle d'un cheval au galop, les quatre fers en l'air.
Il a fallu l’apparition de l’appareil photo au 19ème siècle pour que l’homme puisse enfin constater avec certitude que dans un galop, il y a un moment où le cheval est totalement en suspension au dessus du sol. C'est le temps de suspension, ou projection, qui suit chaque foulée du galop.
Quelques élèves sont venus monter ou longer.
J'ai retenu une photo pour parler de samedi, celle d'un cheval au galop, les quatre fers en l'air.
Il a fallu l’apparition de l’appareil photo au 19ème siècle pour que l’homme puisse enfin constater avec certitude que dans un galop, il y a un moment où le cheval est totalement en suspension au dessus du sol. C'est le temps de suspension, ou projection, qui suit chaque foulée du galop.
dimanche 27 février 2011
Du zonage au brancardage (3/3)
Troisième volet de la série entamée vendredi, avec cette fois le brancardage proprement dit. Soixante-dix mètres de dénivelé pour un kilomètre, cela fait une pente moyenne de 7%.
« Pas énorme ! » peut-on penser ?
Pourtant en portant une personne sur un brancard de l’an 40 (donc ni en aluminium ou en carbone, mais … en bon vieux métal) et avec une dernière pente à 25% sur 120 mètres, ça devient assez physique. Donc assez grimaçant.
« Pas énorme ! » peut-on penser ?
Pourtant en portant une personne sur un brancard de l’an 40 (donc ni en aluminium ou en carbone, mais … en bon vieux métal) et avec une dernière pente à 25% sur 120 mètres, ça devient assez physique. Donc assez grimaçant.
Mon œil !
Quelques photos prises lors des trois jours de tonfa de cette semaine.
Merci à Amélia, Anaïs, Laura et Pauline pour leur (involontaire) participation !
Merci à Amélia, Anaïs, Laura et Pauline pour leur (involontaire) participation !
samedi 26 février 2011
Du zonage au brancardage (2/3)
Suite des photos déjà éditées vendredi.
L’exercice consistait à retrouver deux "blessées" dans des terrains boisés, parfois peu faciles à traverser et souvent assez pentus. Le jeu (quoique le terme "jeu" ne soit pas le terme le plus approprié qui soit dans la mesure où je regrette que les organisateurs n’aient pas rendu l’après-midi beaucoup plus ludique et complexe) devenait alors moins drôle.
L’exercice consistait à retrouver deux "blessées" dans des terrains boisés, parfois peu faciles à traverser et souvent assez pentus. Le jeu (quoique le terme "jeu" ne soit pas le terme le plus approprié qui soit dans la mesure où je regrette que les organisateurs n’aient pas rendu l’après-midi beaucoup plus ludique et complexe) devenait alors moins drôle.
Sans
Hier après-midi, je suis monté à l’école avec la ferme intention d’être créatif (photographiquement parlant) autour de deux moments précis dans l’activité des élèves : le travail de longe et la monte en manège. Deux moments que je n'ai pas encore su capter à mon goût.
Mais voilà, il y a des jours sans. Et hier était un jour vraiment sans. :-(
Et le pied de Husky au galop en longe :
Mais voilà, il y a des jours sans. Et hier était un jour vraiment sans. :-(
Et le pied de Husky au galop en longe :
vendredi 25 février 2011
Des bleus et des ombres
Lors de l’après-midi du second jour de la formation tonfa, le soleil est venu, au travers des vitres, jouer avec les élèves, projetant durant quelques minutes des ombres sur les bas côtés en mousse des murs.
J'ai associé quelques unes de ces ombres pour en faire le tableau ci-dessous.
L’image en grande définition est téléchargeable ici
J'ai associé quelques unes de ces ombres pour en faire le tableau ci-dessous.
L’image en grande définition est téléchargeable ici
Du zonage au brancardage (1/3)
La journée de jeudi a été dédiée à un exercice de topographie particulier : un zonage destiné à retrouver deux personnes disparues (et blessées, deux élèves jouant le rôle des "blessées") et le brancardage desdites personnes.
L’exercice pratique s’est déroulé durant une heure trente l’après-midi.
J’ai scindé mes photos en trois parties, la première où le zonage proprement dit fut accompli avec moult sourires, la seconde où il fallu amener les brancards et y placer les blessés, et la troisième, plus en souffrances, où il fallut remonter les deux blessées à l’école, "remonter" étant le terme vraiment approprié puisque les élèves devaient passer d’une altitude de 61 m à celle de 130 m en quelques centaines de mètres à peine.
Voici donc une première série de photos, celles prises dans le début de l’exercice, quand il y avait de la joie sur les visages.
L’exercice pratique s’est déroulé durant une heure trente l’après-midi.
J’ai scindé mes photos en trois parties, la première où le zonage proprement dit fut accompli avec moult sourires, la seconde où il fallu amener les brancards et y placer les blessés, et la troisième, plus en souffrances, où il fallut remonter les deux blessées à l’école, "remonter" étant le terme vraiment approprié puisque les élèves devaient passer d’une altitude de 61 m à celle de 130 m en quelques centaines de mètres à peine.
Voici donc une première série de photos, celles prises dans le début de l’exercice, quand il y avait de la joie sur les visages.
jeudi 24 février 2011
Quand on arrive en ville …. à cheval
Dans le cursus de formation, il est prévu des patrouilles équestres en ville. Tous les élèves de la promotion 18 font cet exercice destiné à leur apprendre à évoluer au milieu de la circulation urbaine à Soissons, sous la surveillance du directeur qui les commande par radio et les suit en voiture.
Mardi matin, pour la première fois, j’ai accompagné deux élèves dans cet exercice. Evoluer au milieu des autos, des bus et des camions, ça n’est effectivement pas la même chose que patrouiller à la campagne, au milieu de rares véhicules, quoique les tracteurs soient plutôt de nature à effrayer les chevaux.
Mardi matin, pour la première fois, j’ai accompagné deux élèves dans cet exercice. Evoluer au milieu des autos, des bus et des camions, ça n’est effectivement pas la même chose que patrouiller à la campagne, au milieu de rares véhicules, quoique les tracteurs soient plutôt de nature à effrayer les chevaux.
(Em)Mêlées féminines
Le second groupe d’élèves retenus pour participer au cycle de formation du premier degré de tonfa s’est distingué par un engagement hors du commun : les élèves ont participé avec cœur et non pas hésité à aller au-delà de ce qui était demandé par le professeur.
De ces situations de corps à corps parfois aussi longues qu’emmêlées, j’ai tiré ces quelques images :-)
Un regret : c’est de ne pas y avoir participé moi-même … :(
De ces situations de corps à corps parfois aussi longues qu’emmêlées, j’ai tiré ces quelques images :-)
Un regret : c’est de ne pas y avoir participé moi-même … :(
mercredi 23 février 2011
Vivement le printemps !
Un tout petit degré au dessus de zéro cet après-midi sur le plateau cufficien. Quelques flocons de neige gelée, voire quelques petits grêlons, et enfin quelques gouttes de pluie glacée. Assurément pas un temps à mettre un cheval, un cavalier et un photographe dehors. C’est pourtant bien ce qui s’est passé de 14h00 à 17h00 pour dix gardes équestre et six gardes à pied à Soissons !
Plutôt que de rester bien au chaud au tonfa à l’occasion de l’examen que les neuf élèves inscrits ont réussi, j’ai choisi d’accompagner deux élèves à Pommiers, la bourgade la plus éloignée de l’école. Peut-être pas le choix le plus judicieux, … mais j’ai découvert les prémisses d’un printemps que plusieurs élèves souhaitent voir arriver le plus vite possible !
Plutôt que de rester bien au chaud au tonfa à l’occasion de l’examen que les neuf élèves inscrits ont réussi, j’ai choisi d’accompagner deux élèves à Pommiers, la bourgade la plus éloignée de l’école. Peut-être pas le choix le plus judicieux, … mais j’ai découvert les prémisses d’un printemps que plusieurs élèves souhaitent voir arriver le plus vite possible !
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