Quand dans une bataille les combats deviennent trop violents, on brandit parfois le drapeau blanc. Pour dire stop. Pour faire une pause. Trouver une solution.
C’est ce que je souhaite ce matin.
Je souhaite recouvrir ces jalousies qui ont entraîné cette situation ubuesque d’un drapeau blanc. Dans l’espoir que ces jalousies cessent. Vaine utopie ?
Je souhaite sortir ce drapeau blanc pour que les commentaires sur ce blog retrouvent de la pondération, de la réflexion. Vain espoir ?
Je souhaite que ce drapeau blanc apaise les rougeurs des conflits, les brûlures engendrées par les égoïsmes. Après tout, je ne suis venu dans cette classe que pour écrire un ouvrage, faire des photos. Rien que ça. Pas pour que des gens se déchirent !
Quand je suis venu dans cette école avec cette promotion, je savais en entamant ce travail que ce ne serait pas un long fleuve tranquille. Parce que je savais que cette formation était très prenante et fatigante et que cumuler les horaires de cette formation avec mes horaires d’auteur allait m’imposer d’aller au bout du bout de ma résistance. Je savais aussi que vivre en immersion imposait des sacrifices. Je savais enfin que la fatigue, l’usure pouvaient être de redoutables pièges. Je n’avais pas intégré que mon cœur pouvait s’en mêler. Et voilà que maintenant, ce sont mes idéaux !
Pour la première fois de ma vie, je suis confronté à un problème très particulier où se percutent ma raison, mon cœur et mes idéaux. Et quelle que soit ma façon de calculer, je ne trouve aucun "plus petit dénominateur commun".
Quelque part, j’ai pensé que des portes allaient rapidement se refermer. Mais je me suis trompé.
Comme l'indique le chapô de ce blog, il "retrace ma vie avec la promotion 18". Je n'avais pas calculé que cette école que j'avais en 2009 présentée comme une "école de la vie" pouvait aussi violemment percuter la mienne. Syndrome de Stockholm peut-être ? Mimétisme du caméléon ? Ou simplement immersion trop profonde ?
J'ai parfois utilisé la musique ou les chants pour faire passer des émotions. "Don't give up" de Kate Bush et Peter Gabriel lors du départ de Laura, "Wild Word" de Cat Stevens quand j'hésitais sur la route à prendre, "Stand by me" lors de mon propre départ ... et voici maintenant "White Flag" de Dido.
"White Flag", Drapeau blanc en français.
Comme toujours avec moi, les paroles ont trait au sujet ... :-)
I know you think that I shouldn't still love you
Or tell you that
But if I didn't say it, well I'd still have felt it
Where's the sense in that?
Même certaines élèves le brandissent ce drapeau blanc !
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