C’est parfois drôle, comment d’une situation au demeurant simple, voire insignifiante, on finit à couteaux tirés, proche d’un climat de guérilla ... :-(
1. Action
Le 15 décembre 2010, j’accompagne un groupe lors de la marche de nuit de 20 km. Ce groupe réussit sa marche et se trouve crédité d’une note de 20/20.
Marche du 15 décembre 2010 :
2. Réaction
Alors que je n’ai aidé ni à l’orientation (trois élèves s’en sont chargées) et que je n’ai impulsé aucun rythme (une élève s’en est occupée), quelques élèves insinuent le 16 décembre que j’ai aidé, que j’ai impulsé, et ce malgré les dénégations des élèves du groupe de marche concerné. Une stupide jalousie, une bêtise de gamines à laquelle la direction de l’école choisit de mettre fin en m’interdisant de participer lors de la marche suivante (relire ici).
3. Equation
Cette marche "suivante" a lieu le mercredi 2 février 2011 au soir. Parce que j’ai le 13 janvier quitté l’école après avoir reproché aux élèves un manque d’implication, puis être revenu le 17 janvier à la demande de quelques unes de ces élèves, j’ai choisi de participer à cette marche avec une élève avec laquelle j’ai quelque affinité. Souhaitant marcher avec mon cœur, je ne vais pas en effet faire 30 km de nuit avec des élèves qui ont une attitude négative à mon égard !
4. Sanction
La direction de l’école juge alors que ma participation aux côtés de cette élève va à nouveau entraîner des jalousies. Ma position est tranchée : la jalousie, c’est la médiocrité. Je ne vais donc pas me laisser dicter mon comportement par des jalousies !
La direction de l’école (deux professeurs ce soir-là) choisit de prendre en compte les réactions stupides de quelques élèves et décide de ne pas me laisser libre du choix de l’élève (ou du groupe d’élèves) que je souhaite suivre.
5. Incompréhension
S’ensuit un échange entre le directeur et moi. Echange dont il semblerait à l’heure où j’écris – samedi 5 février à 03h37 du matin– que je n’aurai pas compris le sens. Echange suite auquel je décide de quitter mon habit d’auteur, mon rôle de photographe et ma tenue d’élève en abandonnant de mon plein gré, et la marche à laquelle j’étais censé participer, et cette formation.
6. Publication
J’ai quitté la formation, j’ai abandonné mon travail. Je donne alors mon point de vue, en toute liberté, mais de façon la plus honnête possible, sur ce blog (ici).
7. Modération
Malgré ma peine, ma passion reste intacte. Je souhaite redonner un peu de quiétude car j’ai reçu au cours de la journée suivante un nombre important de visites, de messages ... et de pleurs. Je choisis donc une chanson (ici) qui, comme je l’écris alors, "porte des valeurs essentielles pour moi de fraternité, de spontanéité, de simplicité, d'humanité et beaucoup de sourires, ce que trop d'élèves dans cette formation oublient trop souvent. ". Message complété quelques heures plus tard par un billet uniquement orienté photographie (ici).
8. Excitation
Alors que j’ai souhaité revenir aux fondamentaux de ce blog (des infos et des photos), je constate une déferlante de messages en une seule journée (12 !).
Les comportements stériles et puérils de quelques élèves m’ont certes "puni" (je n’ai pas pu faire une épreuve que je souhaitais dans les conditions imaginées), mais de là à envisager que ce blog devienne une agora bien fournie, je reste stupéfait.
Sans compter que le nombre d'internautes connectés a totalement explosé : un peu moins de 200/jour depuis le 13 janvier (pour moins de 150 avant le 13/01) et 396 avant-hier et ... 429 hier. Là, il faudra que l'on m'explique !!! Je dis que je pars et l'audience augmente de 25%. J'avoue un coup de coeur et l'audience grimpe encore de 50%. Un mariage et la barre des 1000 est franchie ? ... Hmmm, je vais y songer alors !!!
Au départ, des propos d’un probable parent d’élève (comment savoir qui se cache derrière un pseudonyme ?) qui ne semble pas avoir complètement compris mon propos (le directeur de l’école n’a relayé aucun chantage !) et qui met en cause le directeur en écrivant : « j'avais déjà dénoncé ses attitudes qui parfois ne sont pas le reflet de ce qu'il avait pu tenir comme discours lors des sélections ».
Ayant assisté aux sélections des élèves de la p18, je peux affirmer que le discours que j’ai entendu et copié en mars 2010 est strictement conforme aux propos que j’ai entendus le 6 septembre, jour de la rentrée.
Je découvre dans la réponse d’une élève que « des parents (...) jugent sur les sentiments de Mr Birrer. ». Je ne vois pas en quoi juger sur mes sentiments soit problématique ! Je livre ici mes sentiments avec honnêteté et intégrité. Aussi je pense que l’on peut tout à fait se forger un avis à partir de mes sentiments. Bien sûr, juger est ardu. Surtout à partir de sentiments.
Je lis, toujours de la part de ce parent anonyme, que « cela prouve ici ce que dit Mr Birrer : on n'a pas le droit d'avoir une opinion ». Mais je n’ai jamais écrit cela ! J’ai écrit que je devais faire attention à ce que j’écrivais (la base même du reportage honnête ...) et que le comportement de certains élèves (durant la formation) impliquait que je doive faire attention aux photos publiées (je reviendrais prochainement sur ce point précis).
Quand j’ai ouvert ce blog en août 2010, de multiples personnes m’avaient indiqué ne pas pouvoir poster de réponse parce que j’avais choisi un système d’écriture qui nécessitait un enregistrement préalable. A la demande de nombreuses personnes, j’ai permis l’écriture libre. Et voilà que ça devient la foire d’empoigne ... ?!
9. Conclusion
Je regrette que l'on en arrive à de telles extrémités pour, à l'origine, quelque chose d'extraordinairement insignifiant : quelques jalouseries.
Ce qui m'amène à une citation de Miguel de Cervantès :
"La jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu'elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité."
Marche du 3 février 2011 :
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