Voilà une question un peu étonnante sur cette page et alors que l’existence même de ce blog était liée à un reportage qui est terminé depuis dix mois.
Seulement voilà, je constate que chaque semaine quelques dizaines de personnes (près de 100 !) viennent toujours lire tout ou partie de ce blog. C’est donc principalement à ces visiteurs "d’après le reportage" que je m’adresse.
Certains d’entre eux ont peut-être lu le billet du 31 décembre 2010 qui abordait la question du partage, notamment au travers de cette question : « Les plus grands bonheurs peuvent-ils toujours être partagés ? ».
En levant une grande partie du voile début février 2011, j’avais ouvert une boîte de Pandore de laquelle étaient immédiatement sorties de sournoises jalousies et de cruelles inimitiés, par celles-là même qui avaient été mes compagnes de route durant cinq mois. J’avoue que j’en avais été fort touché. Et je n’avais pas été le seul.
Je n’imaginais cependant pas qu’en levant ce voile, j’ouvrais aussi la voie à l’ignominie la plus infâme, au comportement le plus abject, au procédé le plus répugnant et haïssable, à l’acte le plus vil qu’il m’ait été donné de rencontrer au cours de ma vie. Sous la forme d’un acte commis courant décembre 2011 à 210 km de l’école, un acte que la morale réprouve et que la justice sanctionne, je me suis trouvé fusillé au cœur de ce bonheur partagé dix mois plus tôt. L’acte, éminemment dénonciateur et se voulant revêtir un caractère vengeur, avait fait mouche : j’étais définitivement à terre puisqu’il me touchait au cœur.
Le pire n’est cependant pas dans ce résultat. Cet acte nauséeux, que je souhaiterai qu’il eût été commis dans un accès de démence passagère, a aussi particulièrement frappé l’élève que j’aurai voulu le plus épargner. Et les dommages collatéraux d’innocents ne sont peut-être pas finis ! L’origine étant militaire, je ne devrais point m’en offusquer : il n’y a jamais eu de guerre sans dommages collatéraux.
Alors, depuis la mi-décembre 2011 tournent en mon esprit les propos de mon père alors que j’étais enfant : « Pour vivre heureux, mon fils, il faut vivre caché ! ».
Effectivement, si le 3 février 2011 je n’avais pas levé ce voile, la vie de plusieurs personnes n’en aurait pas été durablement affectée ! Et cela simplement pour avoir voulu partager un grand bonheur …
Je me retrouve donc coupable de quelque chose que je n’ai pas commis. Coupable sans être responsable : tout le paradoxe de cette situation. De quoi méditer longtemps !
D'un autre côté, je ne peux pas dire que je sois vraiment étonné du comportement abject de certains. N'avais-je pas intitulé mon billet du 5 décembre 2010, relatif justement à ce sujet, "Wild World" ?
Une école, un cheval, un métier ... une photo.
L'Ecole de Gardes à Cheval de Soissons-Cuffies (Aisne) forme en sept mois à l'utilisation du cheval dans la police, l'environnement et la surveillance. A raison d'une photo par jour et de quelques mots, ce blog retrace ma vie avec la promotion 18 (09/2010-03/2011) à l'occasion de la réalisation d'un ouvrage sur cette formation.
Patrouille rurale
jeudi 26 janvier 2012
jeudi 8 décembre 2011
mardi 6 décembre 2011
P18 - Les patrouilles équestres
Voilà huit mois que la formation est finie. Pour tous, restent aujourd'hui les souvenirs.
Des milliers de photos que j'ai prises, j'ai eu l'idée en mars dernier d'en réaliser de petites compilations sous forme de vidéos-photo.
Voici donc le premier volet d'une série qui en comportera huit : un condensé des patrouilles équestres avec les élèves de la 18ème promotion de l'Ecole de Garde à Cheval de Soissons.
Des milliers de photos que j'ai prises, j'ai eu l'idée en mars dernier d'en réaliser de petites compilations sous forme de vidéos-photo.
Voici donc le premier volet d'une série qui en comportera huit : un condensé des patrouilles équestres avec les élèves de la 18ème promotion de l'Ecole de Garde à Cheval de Soissons.
lundi 25 avril 2011
"Où est Charlie ?" L'affiche
Voici (en très très réduite...) l'affiche composée à partir des images présentées dans mon billet précédent. Soit 104x135 cm en petite version. Et le double en grande version.
jeudi 21 avril 2011
Où est Charlie ?
Lors de mes accompagnements de patrouilles équestres ou pédestres, j’ai toujours tenté de trouver de angles de vue particuliers. Ce qui a nécessité que je m’allonge au sol, que je descende dans les fossés, que je grimpe sur des murs ou des collines ou que je prenne parfois beaucoup de recul.
Ainsi est né « Où est Thierry? », du jeu « Où est Charlie ? » de l’Anglais Martin Handford où il faut retrouver un personnage dans des univers très fouillés et colorés, quand les élèves essayaient de trouver où je me plaçais pour les photographier.
A force d’entendre cette phrase me sont venues deux idées. Voici aujourd’hui la première. Il s’agit d’une mosaïque de photos de 4x4 cm. Une de ces photos me représente. Les 2999 autres images sont celles d’élèves de la p18 et de moments dans la formation. Oui, deux mille deux cent quatre-vingt dix neuf photos, évidemment toutes différentes ! A vous de trouver où je suis :-)
Ces 2999 photos concernent tous les moments de la formation : appel et garde-à-vous, balayage, brancardage, chevaux, concours PM, cours en salle, curage, DCP, déneigement, détails de l’école, détente des chevaux, environnement, fumière, gardes, interrogations, livraisons de granulés et de paille, MAP, marches, maréchal-ferrant, nettoyage des pâtures, paillage, pansage, patrouilles équestres et pédestres, permis de chasse, piscine, pompes, professeurs, ratissage, recherche de cadavre, repas de Noël, salle de repos, sport, tir, tonfa, topographie, travail à la longe, traversée des marais, zonage, … Tout, absolument tout y est. Et avec 2999 photos pour 30 élèves, évidemment chaque élève y figure un nombre considérable de fois. A vous de vous y retrouver !
C’est ici ! Vous avez les 2999 photos en taille réelle, ce qui représente une fresque de 4,8 m². Soit environ 160 fois un écran d’ordinateur de 17 pouces.
Attention, c’est évidemment long à charger puisqu’il y a 3000 cases de 51.529 pixels chacune.
Pour faciliter la lecture, vous pouvez modifier le zoom d'affichage de votre navigateur. En deçà de 25%, la lecture devient cependant malaisée.
Pour corser le jeu, comme le fait Martin Handford dans ses dessins, les esprits joueurs pourront aussi s’amuser à trouver les personnes ou objets suivants : Un arbre mort avec des fleurs orange, Une boussole et un crayon vert, Une plaque d’immatriculation improbable, Deux fourches et un peu de fumier, Un extincteur rouge, Un stylo plume bleu, Un chien blanc, Un cure-pied rouge, Une calculatrice verte, La maison bleue, L’inscription "REIMS", Une étrille, Deux élèves assises sur un plot blanc, Le logo du Stade Toulousain, Un fer porté au rouge, Un bouchon rose, Trois élèves portant un gilet jaune fluo, Un gobelet avec des fourchettes en plastique, Un caniche, Un profiterole, Un cimetière, Le reflet d’un cheval dans une flaque, Un marteau, Trois appareils photo, Le mot "NICODEME", Une couronne des rois, Deux mains, un crayon et une carte, Un vélo, Des barres de saut posées au sol, Un panneau de limitation de vitesse 40 km/h, Un mannequin avec un couteau dans la gorge, La mention "Rapport d’intervention", Un panneau d’entrée de village, Une élève avec 3 casquettes sur la tête, Un anneau au mur, Trois casquettes empilées, Une boîte de Caprice des Dieux, Une cartouche rouge, Un bonhomme de neige avec 4 élèves, Le n° 30 dans la sellerie, Une paire de bottes en train d’être cirée, Julie (la secrétaire), Trois élèves cachés derrière une voiture, Les paroles de la chanson du repas de Noël de la promo, Une cible au stand de tir, Un petit cheval noir, Une pomme, L’abbaye Saint Jean des Vignes, Le mot "FRAICHEUR" en couleurs, Deux élèves qui dorment, Un alignement de Rangers au soleil, Deux élèves en train de caresser un chien, Une cordelette bleue, Un brin de paille et deux boulons, Une élève qui tient un mouchoir, Un fer à cheval sur un piquet, Un revolver Smith & Wesson 357 Magnum tenu à deux mains, Huit sacs de pansage, Le nombre 178, Un sifflet, et enfin … Une élève portée dans une brouette.
Ou encore répondre aux questions suivantes :
- Un cheval porte un bonnet. Quelle est la couleur du bonnet ?
- Une élève tient une bouteille. De qui s’agit-il ?
- Les noms de deux chevaux apparaissent. Lesquels ?
- Combien de fois le tracteur de l’école apparaît-il en photo ?
- Trois animaux dans un champ. De quoi s’agit-il ?
Enfin et pour être juste, il y a exactement 2999 photos pour 3000 cases. Saurez-vous dire pourquoi ?
J’espère que ceux qui chercheront auront autant de plaisir que moi j’en ai eu à composer cette affiche.
Un petit extrait avec 700 photos … :-)
L’informatique et l’internet ayant leurs limites, la version papier existe au format 1,20x1,50 mètre sur papier brillant 135 grs. Me contacter pour la recevoir.
L’affiche existe aussi au format 2,40x3,00 mètres, mais là, il faut avoir un assez grand salon !
Ainsi est né « Où est Thierry? », du jeu « Où est Charlie ? » de l’Anglais Martin Handford où il faut retrouver un personnage dans des univers très fouillés et colorés, quand les élèves essayaient de trouver où je me plaçais pour les photographier.
A force d’entendre cette phrase me sont venues deux idées. Voici aujourd’hui la première. Il s’agit d’une mosaïque de photos de 4x4 cm. Une de ces photos me représente. Les 2999 autres images sont celles d’élèves de la p18 et de moments dans la formation. Oui, deux mille deux cent quatre-vingt dix neuf photos, évidemment toutes différentes ! A vous de trouver où je suis :-)
Ces 2999 photos concernent tous les moments de la formation : appel et garde-à-vous, balayage, brancardage, chevaux, concours PM, cours en salle, curage, DCP, déneigement, détails de l’école, détente des chevaux, environnement, fumière, gardes, interrogations, livraisons de granulés et de paille, MAP, marches, maréchal-ferrant, nettoyage des pâtures, paillage, pansage, patrouilles équestres et pédestres, permis de chasse, piscine, pompes, professeurs, ratissage, recherche de cadavre, repas de Noël, salle de repos, sport, tir, tonfa, topographie, travail à la longe, traversée des marais, zonage, … Tout, absolument tout y est. Et avec 2999 photos pour 30 élèves, évidemment chaque élève y figure un nombre considérable de fois. A vous de vous y retrouver !
C’est ici ! Vous avez les 2999 photos en taille réelle, ce qui représente une fresque de 4,8 m². Soit environ 160 fois un écran d’ordinateur de 17 pouces.
Attention, c’est évidemment long à charger puisqu’il y a 3000 cases de 51.529 pixels chacune.
Pour faciliter la lecture, vous pouvez modifier le zoom d'affichage de votre navigateur. En deçà de 25%, la lecture devient cependant malaisée.
Pour corser le jeu, comme le fait Martin Handford dans ses dessins, les esprits joueurs pourront aussi s’amuser à trouver les personnes ou objets suivants : Un arbre mort avec des fleurs orange, Une boussole et un crayon vert, Une plaque d’immatriculation improbable, Deux fourches et un peu de fumier, Un extincteur rouge, Un stylo plume bleu, Un chien blanc, Un cure-pied rouge, Une calculatrice verte, La maison bleue, L’inscription "REIMS", Une étrille, Deux élèves assises sur un plot blanc, Le logo du Stade Toulousain, Un fer porté au rouge, Un bouchon rose, Trois élèves portant un gilet jaune fluo, Un gobelet avec des fourchettes en plastique, Un caniche, Un profiterole, Un cimetière, Le reflet d’un cheval dans une flaque, Un marteau, Trois appareils photo, Le mot "NICODEME", Une couronne des rois, Deux mains, un crayon et une carte, Un vélo, Des barres de saut posées au sol, Un panneau de limitation de vitesse 40 km/h, Un mannequin avec un couteau dans la gorge, La mention "Rapport d’intervention", Un panneau d’entrée de village, Une élève avec 3 casquettes sur la tête, Un anneau au mur, Trois casquettes empilées, Une boîte de Caprice des Dieux, Une cartouche rouge, Un bonhomme de neige avec 4 élèves, Le n° 30 dans la sellerie, Une paire de bottes en train d’être cirée, Julie (la secrétaire), Trois élèves cachés derrière une voiture, Les paroles de la chanson du repas de Noël de la promo, Une cible au stand de tir, Un petit cheval noir, Une pomme, L’abbaye Saint Jean des Vignes, Le mot "FRAICHEUR" en couleurs, Deux élèves qui dorment, Un alignement de Rangers au soleil, Deux élèves en train de caresser un chien, Une cordelette bleue, Un brin de paille et deux boulons, Une élève qui tient un mouchoir, Un fer à cheval sur un piquet, Un revolver Smith & Wesson 357 Magnum tenu à deux mains, Huit sacs de pansage, Le nombre 178, Un sifflet, et enfin … Une élève portée dans une brouette.
Ou encore répondre aux questions suivantes :
- Un cheval porte un bonnet. Quelle est la couleur du bonnet ?
- Une élève tient une bouteille. De qui s’agit-il ?
- Les noms de deux chevaux apparaissent. Lesquels ?
- Combien de fois le tracteur de l’école apparaît-il en photo ?
- Trois animaux dans un champ. De quoi s’agit-il ?
Enfin et pour être juste, il y a exactement 2999 photos pour 3000 cases. Saurez-vous dire pourquoi ?
J’espère que ceux qui chercheront auront autant de plaisir que moi j’en ai eu à composer cette affiche.
Un petit extrait avec 700 photos … :-)
L’informatique et l’internet ayant leurs limites, la version papier existe au format 1,20x1,50 mètre sur papier brillant 135 grs. Me contacter pour la recevoir.
L’affiche existe aussi au format 2,40x3,00 mètres, mais là, il faut avoir un assez grand salon !
mardi 5 avril 2011
Voilà, c’est fini !
Avec cette série photographique des "inédits", j’ai voulu clore ce blog avec des sourires, à l’image de ce que j’ai vécu depuis le 6 septembre 2010. J’ai partagé durant 200 jours l’intégralité de la vie de cette promotion, j’y ai passé des moments merveilleux dont certains resteront gravés à vie dans mon esprit et mon cœur.
Je reste avec trois regrets : celui de ne pas avoir pu faire la marche de nuit de 30 km (ce dont je garderai toujours la cicatrice), celui de n’avoir pas été en mission à Uzès avec les élèves et celui de constater que la jalousie et la méchanceté sont venues pourrir la vie de deux personnes qui n’avaient strictement rien demandé.
En contrepartie, j’ai croisé des jeunes formidables dont j’espère que certains deviendront au fil du temps de réels amis. J’ai navigué dans cette promo, en cafouillant parfois, en m’échouant aussi, mais si c’était à refaire, eh bien, je referais exactement la même chose et les mêmes gestes. Il y eut quelques larmes, mais tant de rires et de sourires !
J’ai aussi rencontré une personne extraordinaire, en la personne de Gilbert La Sala, le directeur de cette école. Nous n’étions d’accord sur rien ou presque, mais nos "disputes de vieux couple", comme disaient les déléguées, m’ont apporté une exigence de réflexion indispensable dans cette vie où tout paraît vouloir nous écraser et nous formater. Cet homme, que j’ai appelé "capitaine" ou "phare" dans un des mes derniers billets a tant de personnalité qu’il restera assurément au terme de ma vie une des trois personnes qui m’aura le plus marqué.
En conclusion, voilà une école que j’aurai aimé faire, simplement par plaisir de bien faire, pour ne jamais pomper. Que j’aurai aimé suivre pour qu’un jour son directeur me dise : « Je suis fier de vous ! » parce que je sais que quand il le dit, le compliment est mérité. Voilà une école où il y a quelque chose à prendre, à condition de vouloir s’en donner la peine !
Voilà, ce blog se termine. Je reviendrai y placer la vidéo et le film que j’ai réalisés de cette promotion, ainsi que mes autres travaux. Il restera sur le Web, et j’invite les futurs élèves de cette école à le parcourir dans ses moindres détails parce que je pense qu’il est riche d’enseignements, tant pour comprendre cette école, que pour y réussir.
Je termine avec une dernière photo, prise à l’occasion d’un cours de rédaction d’un rapport de police, celle d’un gigantesque éclat de rire, parce que cette école, école de la vie comme je l’ai souvent dit, est aussi une école de la fraternité dans tout ce qu’elle a de plus positif !
En chiffres, ce blog ce furent 324 billets rédigés en 229 jours, 679 photos postées, un total de plus de 37000 lectures pour une moyenne sur les 7 mois d'un peu plus de 150 visiteurs par jour. Au mois de mars 2011, la moyenne quotidienne des visites fut de 220. Jamais je n'avais rêvé une telle audience !
Au cours de ces septs mois de reportage, j'ai consacré à ce sujet un peu plus de 2150 heures, soit plus de 70 heures par semaine, hors temps liés au déplacement. Ce sera évidemment un reportage qui restera unique dans ma vie. Avec près de 15.000 photos à trier et 350 pages de notes, il ne me reste maintenant plus qu'à mettre ça au propre et en forme ...
Je reste avec trois regrets : celui de ne pas avoir pu faire la marche de nuit de 30 km (ce dont je garderai toujours la cicatrice), celui de n’avoir pas été en mission à Uzès avec les élèves et celui de constater que la jalousie et la méchanceté sont venues pourrir la vie de deux personnes qui n’avaient strictement rien demandé.
En contrepartie, j’ai croisé des jeunes formidables dont j’espère que certains deviendront au fil du temps de réels amis. J’ai navigué dans cette promo, en cafouillant parfois, en m’échouant aussi, mais si c’était à refaire, eh bien, je referais exactement la même chose et les mêmes gestes. Il y eut quelques larmes, mais tant de rires et de sourires !
J’ai aussi rencontré une personne extraordinaire, en la personne de Gilbert La Sala, le directeur de cette école. Nous n’étions d’accord sur rien ou presque, mais nos "disputes de vieux couple", comme disaient les déléguées, m’ont apporté une exigence de réflexion indispensable dans cette vie où tout paraît vouloir nous écraser et nous formater. Cet homme, que j’ai appelé "capitaine" ou "phare" dans un des mes derniers billets a tant de personnalité qu’il restera assurément au terme de ma vie une des trois personnes qui m’aura le plus marqué.
En conclusion, voilà une école que j’aurai aimé faire, simplement par plaisir de bien faire, pour ne jamais pomper. Que j’aurai aimé suivre pour qu’un jour son directeur me dise : « Je suis fier de vous ! » parce que je sais que quand il le dit, le compliment est mérité. Voilà une école où il y a quelque chose à prendre, à condition de vouloir s’en donner la peine !
Voilà, ce blog se termine. Je reviendrai y placer la vidéo et le film que j’ai réalisés de cette promotion, ainsi que mes autres travaux. Il restera sur le Web, et j’invite les futurs élèves de cette école à le parcourir dans ses moindres détails parce que je pense qu’il est riche d’enseignements, tant pour comprendre cette école, que pour y réussir.
Je termine avec une dernière photo, prise à l’occasion d’un cours de rédaction d’un rapport de police, celle d’un gigantesque éclat de rire, parce que cette école, école de la vie comme je l’ai souvent dit, est aussi une école de la fraternité dans tout ce qu’elle a de plus positif !
En chiffres, ce blog ce furent 324 billets rédigés en 229 jours, 679 photos postées, un total de plus de 37000 lectures pour une moyenne sur les 7 mois d'un peu plus de 150 visiteurs par jour. Au mois de mars 2011, la moyenne quotidienne des visites fut de 220. Jamais je n'avais rêvé une telle audience !
Au cours de ces septs mois de reportage, j'ai consacré à ce sujet un peu plus de 2150 heures, soit plus de 70 heures par semaine, hors temps liés au déplacement. Ce sera évidemment un reportage qui restera unique dans ma vie. Avec près de 15.000 photos à trier et 350 pages de notes, il ne me reste maintenant plus qu'à mettre ça au propre et en forme ...
Best Of / Les inédits (10 et fin – les escaladeurs)
Les livraisons de paille et de grain ont souvent été l’occasion de quelques facéties …
lundi 4 avril 2011
Best Of / Les inédits (9 – les élèves de neige)
Les fortes chutes de neige fin décembre ont offert un terrain de jeu pour celles qui voulaient bien retomber en enfance quelques instants :-)
dimanche 3 avril 2011
Best Of / Les inédits (8 – le mikado)
Le mikado est un jeu où l’on empile des baguettes avant de devoir les retirer une par une sans faire bouger les autres.
Voici la version école des gardes en octobre 2010 et mars 2011.
On remarquera au passage que le peu de soleil picard a pourtant eu raison de la jolie teinte originelle des casquettes :-(
Voici la version école des gardes en octobre 2010 et mars 2011.
On remarquera au passage que le peu de soleil picard a pourtant eu raison de la jolie teinte originelle des casquettes :-(
samedi 2 avril 2011
Best Of / Les inédits (7 – le contrôle routier)
Mars 2011. Patrouille pédestre pour les élèves. Deux élèves jouent les représentants de la loi qui contrôlent la vitesse sur une rue limitée à 50 km/h (nous sommes en ville) mais où bon nombre d’automobilistes roulent plutôt à 90. L’effet est immédiat : que ce soient les automobilistes qui viennent à contresens ou ceux qui viennent face aux deux élèves, instantanément, ils lèvent le pied. Voire, ils freinent.
Qu’est ce que nous avons bien ri cet après-midi là ! Les élèves ont aussi compris que le simple port de l’uniforme à des endroits donnés induit immédiatement un changement de comportement de l’automobiliste.
Qu’est ce que nous avons bien ri cet après-midi là ! Les élèves ont aussi compris que le simple port de l’uniforme à des endroits donnés induit immédiatement un changement de comportement de l’automobiliste.
vendredi 1 avril 2011
Best Of / Les inédits (6 – les chauves-souris)
Mars 2011. Petit délire en cours de sport : des élèves jouent les chauves-souris dans une structure pyramidale en corde.
A toute allure
Les élèves entament aujourd'hui leur cinquième jour de stage. L’une d’entre elles vient de découvrir le nouveau jouet livré au peloton autoroutier auprès duquel elle apprend le métier sur le terrain ...
Ne reste plus qu’à pister le contrevenant à bord de ce beau jouet : Gallardo, F458 Italia et MP4-12C n'ont qu'à bien se tenir ! Ce qui fera assurément à cette élève un extraordinaire souvenir :-)
Ne reste plus qu’à pister le contrevenant à bord de ce beau jouet : Gallardo, F458 Italia et MP4-12C n'ont qu'à bien se tenir ! Ce qui fera assurément à cette élève un extraordinaire souvenir :-)
jeudi 31 mars 2011
Best Of / Les inédits (5 – les bonnets)
Un samedi, fin février 2011. Il fait froid. Très froid même. Installé au milieu de la carrière, je photographie les élèves venus monter leur cheval. Une première élève profite du moment où j’ai l’œil rivé au viseur pour me voler mon bonnet. Bon, j’en ai un autre, cela ne me gêne pas. Une de ses camarades agit de même. Qu’à cela ne tienne, j’en ai un troisième ! Mais il y a trois élèves dans le manège. Sauf que j’ai un quatrième bonnet. Pour mon malheur, il y a quatre élèves cet après-midi là. J’ai donc perdu mon quatrième bonnet.
Oui, j’ai 4 bonnets dans mon sac. On ne sait jamais. La preuve ! Quand je rencontre quatre voleuses de bonnets :-)
Oui, j’ai 4 bonnets dans mon sac. On ne sait jamais. La preuve ! Quand je rencontre quatre voleuses de bonnets :-)
Best Of / Les inédits (4 – les modèles dans l’abbaye)
Mars 2011. Abbaye Saint-Jean des Vignes. J’étais venu en mai 2010 faire quelques portraits avec des élèves de la p15. J’avais retenu le lieu et à l’occasion d’une patrouille pédestre, les élèves ont accepté de poser.
Nous n’avons eu qu’une crainte : que le directeur appelle à cet instant précis sur la radio car la caisse de résonance de cette pièce est phénoménale et tout le quartier aurait alors entendu l’appel :-(
Nous n’avons eu qu’une crainte : que le directeur appelle à cet instant précis sur la radio car la caisse de résonance de cette pièce est phénoménale et tout le quartier aurait alors entendu l’appel :-(
mercredi 30 mars 2011
Adieu Charlie !
Après dix-huit ans de bons et loyaux services, Charlie a quitté jeudi dernier l’école pour sa dernière "mission", en stage dans l’Oise durant trois semaines. Ensuite, c’est en retraite que ce cheval goûtera un repos mérité.
Peut-être n’était-il pas d’accord pour quitter l’école car il a rechigné à monter dans le van …
Peut-être n’était-il pas d’accord pour quitter l’école car il a rechigné à monter dans le van …
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