Patrouille rurale

Patrouille rurale

samedi 22 janvier 2011

Quand on arrive en ville …

Quand tout l'monde dort tranquille
Dans les banlieues-dortoir
C'est l'heure où les zonards descendent sur la ville
Qui c'est qui viole les filles
Le soir dans les parkings
Qui met l'feu aux buildings
C'est toujours les zonards
Alors quand c'est la panique sur les boulevards
Nous on arrive en ville ...



Quand on arrive en ville
Tout les voyous changent de trottoir
On n'a pas l'air viriles
On fait pas peur à voir
Des filles qui se maquillent
Ça fait rire les malfrats
Mais quand ils voient le tonfa
Sous nos uniformes bleus
Ça fait comme un éclair dans leurs yeux
Quand on arrive en ville ...



Nous tout c'qu'on veut c'est être en bleu
Etre en bleu avant être vieux
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Etre heureux en étant en bleu
On fait tout pour le concours mais en attendant ...

Quand on arrive en ville
On arrive de l'école
On cherche l'indice
On traque ceux qui volent
On fait comme la police
On traque le cambrioleur
Le soir on cherche le voleur
Et on vient pour surveiller
Alors cessez de dévaliser
Quand on arrive en ville ...



C'est toujours excitant
C'est jamais ennuyant
De patrouiller sur l'trottoir
En allant toujours par hasard
On se marre bien quand fuient les délinquants
Quand on arrive en ville ...



Nous tout c'qu'on veut c'est être en bleu
Etre en bleu avant être vieux
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Etre heureux en étant en bleu
On fait tout pour le concours mais en attendant ...

Quand la ville est agitée
Est plongée dans le noir
Avec nous les malfrats, c'est direct le placard !



Nous tout c'qu'on veut c'est être en bleu
Etre en bleu avant être vieux
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout c'qu'on veut c'est être heureux
Etre heureux en étant en bleu
On fait tout pour le concours mais en attendant ...

Quand viendra le délit, on sera bien là
Si on patrouille pas maintenant, demain il sera trop tard
Qu'est-ce qu'ils vont faire ce soir ?
Ils vont peut-être tout casser
Il faut les stopper avant qu'il soit trop tard !
Ils seront toujours mieux au placard
Fini les candidats à la bagarre !
C'est plus la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville !!!



Remerciements à Michel Berger et l'opéra-rock Starmania pour la base des paroles. Merci aussi à Aurore, Blandine, Clémence, Joy, Lauriane, Ludivine, Maïté, Marie-Angélique et Thibault pour le casting :-)

2 commentaires:

  1. depuis le début je lis votre blog et cette fois je souhaite intervenir. tout d'abord j'ai apprécié votre engagement auprès de ces jeunes votre soutiens, votre implication. mais vos sentiments personnels ont pris trop d'importance et votre objectivité s'en est trouvée troublée.un peu de distance pour retrouver un regard neuf sur les événements et reprendre plaisir au partage. vous aviez à coeur de leur apprendre à ne pas baisser les bras en toutes circonstance, de poursuivre son but coute que coute et là nous y sommes.
    ne vous laissez pas summerger par les contradictions, les rancoeurs. regarder au loin vers l'avenir et bien d'autre joies viendront vous soutenir. courage il reste encore du chemin à parcourir.

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  2. Je pense que j'ai perdu mon objectivité avant même la rentrée, et ce parce que me sentant élève (par l'habit dans lequel je me suis glissé) avant d'être auteur, j'ai retrouvé mes sensations et mes comportements d'étudiant, c'est-à-dire que j'ai agi comme j'aurai agi quand j'étais élu en faculté : faire avancer tout le monde dans le même sens et se dresser même si tout le monde est contre.
    Sauf que pour la première fois de ma vie, une partie de ceux que j'épaulais se sont dressés contre moi, sans compter que pour la première fois de ma vie, j'ai aussi senti un vent de défiance.

    Immanquablement, je me suis donc posé comme question : "Où me suis-je trompé ? Quelle erreur ai-je faite ?". C'est là où mon objectivité a pu en être troublée. Car élève, auteur et analyste à la fois, je ne sais pas si je sais faire. Et si je sais bien faire.

    Plusieurs élèves m'ont écrit que cela venait du fait que j'en faisais trop. D'ailleurs j'ai écrit un billet "Trop, c'est trop" à ce sujet il y a un mois environ. Mais cette histoire de "trop en faire", je l'ai entendue dès la troisième à l'occasion d'un exposé en histoire. Et je l'entends sans cesse depuis 1971.
    Jamais cependant elle ne m'a été avancée comme argument validant une faute ou un contretemps. J'ai toujours visé la perfection et d'ailleurs je me reconnais dans le discours du directeur qui dit "Quand on n'a pas tout donné, on n'a rien donné !".
    Là, ce que je ne comprends pas, c'est que l'on me reproche de tout avoir donné. Pourtant, ça ne me fera jamais changer d'avis : en terme de solidarité, d'entraide et de réussite, on ne donne jamais assez !

    Les contradictions ne me submergent pas. Au contraire puisque je juge que la contradiction amène la réflexion. Et j'aime débattre.
    Mais les rancoeurs, oui, elles me blessent. Parce que je ne comprend pas ce sentiment. Jalousie, rancoeur sont des mots dont j'ai beaucoup de mal à sentir et admettre les fondements. Jalousie et rancoeurs sont pour moi aussi attachées à la bêtise ...

    Quant à l'avenir, je pense que je ne l'ai jamais perdu de vue. D'ailleurs, je pense que votre message n'a aucun lien avec le propos développé dans le présent billet puisque je sors totalement du conflit avec ce texte et ces photos. Preuve que je sais me défocaliser d'un sujet ;-)

    Oui, il reste du chemin à parcourir. Mais je n'ai jamais parcouru de chemins sans être accompagné de personnes qui souhaitaient m'avoir à leurs côtés. Et ça oui, ça me touche énormément. Et là, oui, je vacille un peu. Beaucoup même ... Vous n'allez quand même pas croire que je n'ai que des qualités ? :-)

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