Je me suis réveillé ce matin avec ‘mes’ élèves au cœur de mes pensées. Présent quasiment dix heures par jour et sept jours sur sept, j’engrange forcément des milliers de remarques et d’avis, j’assiste à des centaines de situations différentes … et de tout cela, je me perds parfois en vaines tentatives de synthèses. Il va falloir cependant que je me secoue parce que le temps fuit à une vitesse considérable et deux élèves de garde m’ont avoué ce matin qu’ils commençaient à sentir la fin poindre.
Une fin qui commence d’ailleurs réellement dans les faits puisque dans dix jours les élèves vont passer l’examen du permis de chasse et dans seize jours le concours de policier municipal. Autrement dit dans à peine plus de deux semaines, les choses seront râpées pour tous ceux qui auront mal travaillé, mal appris et mal révisé.
Quoique j’avais annoncé dès le départ que je passais moi aussi le concours afin d’accompagner les élèves dans leurs moindres actions, un chevauchement de planning m’interdit de l’envisager puisque le concours début à 14h00 alors qu’à 10h00 je dois être à Glasgow pour le départ du 14e rallye historique de Monte-Carlo … mais cela ne m’empêche de commencer à être aussi tendu que les élèves.
J’aurai bien sûr aimé que tous les élèves de la p18 réussissent ces échéances capitales pour leur avenir. Mais … j’ai du mal à être totalement optimiste. C’est un concours et comme dans tout concours, il faut être au maximum le jour J à l’heure H.
Au fil des jours, des semaines et des mois, j’ai fini par être très proche de certains élèves, aussi leurs tensions sont-elles devenues les miennes. Comme ces élèves, je vois le temps qui file, le temps qui fuit, et le compte à rebours qui s’égrène … Comme au tir jeudi dernier, pour réussir il faudra être dans l’excellence. Ce qui ne laisse absolument aucune voie à l’imprécision. :-(
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