Deuxième jour de garde, toujours dans le froid.
Ce matin-là, elles sont passées devant moi et j'ai immédiatement pensé au matin de Jean-Jacques Goldman dont j'ai réécrit les paroles pour cette photo :
Encore un matin
Un matin anodin
Une brouette au creux de leurs mains
Encore un matin
Au milieu du crottin
Où elles continuent leur chemin
Matin pour pailler ou bien matin pour panser
Pour nourrir ou pour ratisser
Matin pour laver, balayer ou curer
Ne pas céder et résister
Encore un matin où il faut rester droit
Parce qu'au bout il y a un emploi
Encore un matin où ce n'est pas un jeu
Parce qu'au bout il y a du mieux
Un matin (un matin) toujours (toujours) avec entrain (avec entrain)
Un matin (un matin) avec un coup (avec un coup) de main (de main)
Ce matin (ce matin) c'est le mien (c'est le mien) c'est le tien (le tien)
Un matin (un matin) anodin (anodin) pour en faire (pour en faire)
Un rêve plus loin…
Je rêve de nombreux matins comme celui-là :-)
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